الأحد. نوفمبر 17th, 2024

traduit:Kamerji Samer

La capitale française et sa banlieue ont été témoin d’une série d’attentats terroristes dans la soirée du 13 novembre 2015. Cette opération a été revendiquée par l’État islamique dans un communiqué ultérieur.

Cette opérations’est traduite par 4 attentas, lapremière visait la ville de Saint-Denis près du Stade de France, qui a accueilli une rencontre amicale entre les équipes française et allemande en présence du présidentfrançais François Hollande, oùtrois terroristes se sont fait exploser et ce fut la première opération terroriste suicide en France.

En même temps,trois terroristes ont ouvert le feu sans discernement sur une série des caféset des restaurants dans les dixième et onzième arrondissements. A la fin de l’opération, la plus brutale, visait le Bataclan, ou plus de 1500 personnes ont assisté à une représentation du groupe « Les Aigles de la Mort Meta ». Selon les enquêtes de sécurité, une quatrième opération devait avoir lieu avec un attentat suicide dans le 18éme arrondissement, mais l’opération n’a pas été effectuée.

Cette série d’attentats s’est soldée par la mort de 131 personnes et le blessé de 413. Ces attentats successifs sont considérés comme la plus grande opération terroriste en France et la deuxième en Europe après l’attentat de Madrid en 2004, qui avait fait 190 morts.

Après le meurtre du reste des auteurs, aujourd’hui un auteur de l’opération, Salah Abd al-Salam, qui a participé à toutes les étapes de l’attaque, de la planification à l’exécution, et outre Abd al-Salam, 14 autres accusés impliqués dans la planification et la préparation sont représentés devant la justice.

Salah Abd al-Salam n’a pas été arrêté le même jour, mais plusieurs mois après l’opération,plus précisément le 18 mars 2016 dans la ville de « Molenbeek » en Belgique, et il avait 26 ans lorsque l’opération a été menée. AbdAl-Salam est un ressortissant français d’origine marocaine et né en Belgique

Le procès a débuté depuis le 8 septembre 2021, selon plusieurs séances, et la dernière séance s’est tenue le mercredi 10 novembre 2021. Parmi les témoins figurait une figure surprenante, le président français François Hollande, dont la présidence a eu lieu les attentats.

Son témoignage est intervenu à la demande de l’association « La vie pour Paris », l’une des organisations civiles participant au procès, ainsi que certaines des familles des victimes, malgré le rejet de cette demande par d’autresparticipants. Le nom du président français a été cité, notamment par le principal accusé, qui a considéré que les attentats terroristes étaient une réponse a la menace de ce dernier envers l’Etat islamique, déclarant :« François Hollande connaissait les dangers qu’il courait en attaquant l’État islamique en Syrie ».

Pour les familles des victimes, les attentats français sont le reflet de la politique de la France au Moyen-Orient et une conséquence directe de son intervention dans cette région.

Ces accusations étaient étayées par des enregistrements audio des otages du Bataclan, où les ravisseurs scandaient le nom du président français, ce qui rendait ce dernier « méfiant de sa responsabilité dans ce qui s’est passé », et en réponse à ce que l’accusé a dit : « ils nous ont déclaré la guerre, alors nous avons répondu. »

Quelques heures après avoir témoigné devant le tribunal, il a déclaré sur son compte tweeter sous le hashtag 13 novembre : « Ces phrases m’ont définitivement fait remettre en question ma responsabilité. Età propos des interventions àl’étranger, j’ai dit ceci au tribunal : je ferai la même chose aujourd’hui … jeferai la même chose pour ces peuples opprimés et assassinés ».

Le reste des questions des avocats des familles des victimes portaient sur l’échec des autorités de sécurité à déjouer des opérations terroristes de cette ampleur, et ils dénonçaient l’incapacité de l’État à prendre des mesures proactives au vu des informations dont disposaient les services de renseignement. Holland a réponduà ces questions en contournant les questions ou en les niant et en admettant l’erreur sur certains points.

Il adéclaré : « Chaque jour nous étionsmenacés. Nous savions qu’il y avait des opérations en cours,des gens ont été impliquées dans des flux des réfugiés en établissant des relations avec des dirigeants en Syrie…Nous savions tout cela…Mais nous ne savions pas ou, quand et comment ils allaient frapper. »

Il ajouta : « je sais qu’il doit y avoir des opérations déjouées avant qu’elles puissent avoir lieu…Mais combien d’attaques ont été déjoués ? Sachez que toutes ces agences ont fait tout ce qu’elles pouvaient. »

Malgré ses efforts de défense de la sécurité, François Hollande n’a pas pu dissimuler les lacunes des services de renseignement à identifier les mouvements du terroriste Abdel Hamid Aboud Al Maras, le cerveau de l’opération terroriste. Où les services de renseignement pensaient qui était en Syrie, alors qu’il se déplaçait dans le territoire français et belge, se préparant à des attentats terroristes.

A ce stade,l’ancienprésidentfrançais a déclaré : « Nous savions depuis aout qu’Abd al-Hamid Abboud se préparaità une opérationterroriste en France,mais nous ne connaissons pas la date de son entrée dans le pays …Tant que nous avons laissé une échappatoire, mais je le répète …combien d’opérations terroristes avons-nous échoué auparavant ».

Mais les déclarations de François Hollande ne se sont pas calmées des dénonciations des familles des victimes qui accusaient l’État d’ignorer les informations dont elles disposaient,d’autant plus qu’Abboud avait laissé entendre des mois avant l’opération qu’il visait le « Rock Hall » et faisait référence au Bataclan Hall, ou le père de l’un des jeunes hommes considérait les victimes de l’opération Bataclan : « Si vous nous aviez prévenus, vous n’aurez pas laissé mon fils partir ».

Mais Hollande a défendu sa décision auprès des familles des victimes en disant : « Est ce qu’a moi, en tant que président, de fermer tous les cinémas du pays ? »

Le procès a duré plus de trois heures entre l’interrogatoire des prévenus et des témoins. Le procès s’est concentré sur le terroriste Salah Abd al-Salam, considéré par certains comme ayant recours au « djihad judiciaire » en revendiquant ses droits civiques et en se plaignant à la justicedes manquements et insuffisances de ses conditions de détention et ses droits de prisonnier. Nier toute négation des liens qui le liaient à des chefs terroristes organisés et de certains des opérateurs.D’autre part, l’accent était mis sur l’ancien président, dont la présence en elle-même représentait une source de controverse.

Après plus de 5 semaines d’audition des témoins et des prévenus,et en vertu de la demande d’indemnisation de 1800 parties civiles, leprocès se poursuit toujours,dans l’attente de la décision finale qui sera rendue par le Palais de justice.